Samedi 10 décembre 6 10 /12 /Déc 22:55

C’en est trop. Je ne peux plus vivre seul. Il me faut une solution radicale. Je vais me jeter à la mer comme une vieille bouteille vide, totalement vide, sans la moindre goutte d’un quelconque liquide qui pourrait apporter un peu de réconfort à une âme assoiffée. Et pourtant cette bouteille n’a pas toujours été asséchée. Jadis, il y avait à l’intérieur de ce corps un peu de cette eau de jouvence, source de bonheur à l’esprit et au corps, que l’on appelle amour. Mais cette eau s’est évaporée. L’amour est une source qui s’assèche vite si personne ne vient y boire. Au bout de quelques années, la source a disparue, il ne reste que des pierres ; un cœur de pierre sans sentiments. Je vais donc me jeter à la mer, mon cœur de pierre m’aidant à couler au fond. Un poisson viendra me voir et pour une fois dans ma vie, un être vivant trouvera mon corps attirant. Il viendra goûter à ma chair, mon corps sera parcouru par sa petite bouche.

Quand me je jetterai à la mer, je le ferai nu, afin de me faire bouffer la bite par les poissons. Je n’ai plus peur de passer à l’acte à présent. La mort ne fait plus peur au pervers que je suis. Savoir que je vais me faire brouter le gland une fois passer dans l’autre monde m’excite. Je m’imagine nu, le sexe flottant au gré des courants. J’imagine un poisson s’approchant, timidement au début, puis avec enthousiasme. Il me caressera doucement pour connaître la nature de ce corps qu’il a devant les yeux. Puis il me mordra plus franchement. Il me tira violemment pour pouvoir détacher un morceau. En combien de morceaux me mangera-t-il la bite ? Un seul ? Deux ? Trois ou plus ? Tout dépendra de la température de l’eau… Ensuite le poisson s'attaquera à mes couilles. Les poils lui feront certainement penser à des petites algues et mes morpions à des crevettes. Il les croquera, le sperme s’écoulera, enfin quelqu’un d’autre que moi goûtera à ce sperme. Car oui, j’y ai déjà goûté par curiosité. Je trouve d’ailleurs que ça a un goût dégueulasse, mais beaucoup moins que la pisse. Enfin il m’arrachera totalement mes couilles. Ses satanés organes qui m’ont pourri la vie à produire des hormones excitantes. C’est à cause de mes gonades si je souffre à chaque fois que je croise une jolie fille, elles produisent une hormone pour dire «Va la féconder, de gré ou de force, j’ai tout un stock de sperme à liquider ». Penser que mes couilles se feront arracher après (ou pendant) ma mort me motive à me jeter à la mer. Je mourrai, certes, mais les responsables de ma souffrance aussi. Ma mort devient une vengeance. On se fera bouffer ensemble. Je serai libéré de cette vie sans saveur, elles seront condamnées à la peine capitale pour m’avoir trop fait souffrir. D’autres poissons viendront sûrement participer au festin. Ce sera alors une grosse partouse. Je me ferai pénétrer de partout. Des poissons passeront dans les trous de ma chair arrachée pour venir me vider les entrailles. Ce sera alors au tour de mon cœur de se faire grignoter. Il n’avait battu pour personne, il fera le festin de tout un banc.

Mon cœur sera pris, mes couilles seront vides, mon sexe sera dans un corps chaud et humide, je ne penserai à rien, c’est ce dont je rêvais non ? C’est même plus fort que cela, car je ne connaîtrai plus jamais la solitude, ni la frustration. C’est encore mieux que dans mes rêves les plus fous, quand je rêvais encore, avant que le désespoir ne m’envahisse ; avant, quand je préférai vivre malheureux mais vivre quand-même, avant que je prenne ma vie en main, et ma mort aussi.

Par Pete Oyable - Publié dans : Récits de ma vie sexuelle
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