Samedi 10 décembre 6 10 /12 /Déc 22:57

 Mon état mental avant la rencontre.

Ce n'était pas du désespoir, mais pire. Le désespoir, c’est quand tu es prêt à conclure avec n’importe quelle fille. Moi ce n’était pas le cas ; j’étais convaincu de rester seul toute ma vie. Une sorte d’handicap. Certaines personnes naissent aveugle, sourde, ou trisomique, voir les trois en même temps. Chez moi, c’était plus pervers ; je ne pouvais pas avoir de copine. C’était de naissance. Alors je ne draguais plus. Plus de drague, plus de déception. C'était mieux comme ça.

Et puis un jour j'ai fait la connaissance d'une fille qui était, comment dire; tout simplement ordinaire. Ce ne fut pas une rencontre comme au cinéma, il n'y a pas eut de coup de foudre. Non, mes sentiments sont venus petit à petit, au fur et à mesure que l’on se connaissait. A la fin, je pensais à elle tout le temps, je trouvai que c’était la plus belle fille du monde, alors que bon, elle était loin d’être sexy…. Elle aussi ne croyait plus à l'amour, mais elle a appris à me connaître et à m'apprécier. C’était le plus beau moment de ma vie. Dommage que l’on n’ai pas conclu. Ben oui, je n’ai pas osé. On s’est contenté de se parler en se souriant, comme des enfants de 10 ans.

 

 

 

 La première rencontre avec la fille de ma vie

C'était à la bibliothèque de la fac, elle s'est assise à côté de moi. On se connaissait seulement de vue et on n’a rien eut à se dire. On est resté trois heures l'un à coté de l'autre sans se parler. C'est marrant non ?

 

 

 

 Et puis petit à petit...

Jours après jours, nous avons appris à se connaître. On s'entendait bien, même très bien. On ne se voyait pas souvent, mais à chacune de nos rencontres, on discutait longtemps ensemble, je la faisais rire et nous avions le même caractère. C'était le début d'une belle histoire. Elle était comme moi, timide et elle n’osait pas faire le premier pas. Elle attendait sûrement que je le fasse. Et je n’osais pas le faire ; car dans ma vie d'handicapé de l’amour, le premier pas signifie se prendre un râteau et je préférais en rester là ; avoir une ouverture c’était déjà génial. Alors il ne fallait pas tenter le diable et tout perdre. Tous les jours je pensais à elle. Je me suis imaginé mille fois le jour où nos lèvres se rencontreront, j’avais mille scénarios où elle se rapprocherait de moi, où je lui prendrai la main, où nos regards s'embrasseront. Je prendrai toujours mon temps pour profiter de cet instant magique. Mais tous mes scénarios commençaient toujours de la même manière, on était seul tous les deux, chez moi ou chez elle. Et ça, ce n’est jamais arrivé. Non jamais. Je n’ai jamais osé lui demander de boire un verre ensemble pour mieux se connaître. Je suis convaincu aujourd’hui qu’elle aurait dit oui. Peut-être pas oui tout de suite, mais en lui disant que ce n’était que pour se connaître, qu’on l’on avait rien à perdre, elle aurait accepté. On parlait souvent d'amour, que l’on ne rencontrait pas assez de monde pour rencontrer l'âme sœur. Ce n’aurait peut-être pas été plus loin, mais je pense que si. En fait, on attendait mutuellement que l'autre fasse le premier pas. Ensuite, chacun de nous deux reprocha secrètement à l'autre de ne pas avoir fait le premier pas, et il y eut comme un froid entre nous. Finalement, dans mon cerveau d'handicapé de l'amour, j’ai tenté de me convaincre qu'il n'y aurait rien entre nous. Je me disais que plus j'imaginais une histoire avec elle, plus je me faisais du mal, car mon handicap n'interdisait toute histoire amoureuse. Pourtant, il y aurait put y avoir quelque chose, car finalement elle fit le premier pas que je n'attendais plus.

 

 

 

La soirée ou la fille de mes rêves me propose une aventure

C'était dans un bar avec des amis. Quand je suis rentré, elle est venue vers moi, elle m’a pris la main et on s’est fait la bise. Elle s’est assise et comme il n’y avait pas de place à côté d’elle, je suis allé plus loin. Souvent dans la soirée nos regards se sont croisés. Une amie m’a fait remarquer que j’avais la cote. Mais dans ma tête c’était trop tard, je m’étais déjà convaincu qu’elle n’était pas faite pour moi, qu'elle méritait mieux. Alors j’ai bu une bière, puis deux et trois, c’est à dire un litre et demi. Elle était à présent seule, elle me regarda et me fit un signe de la main. Je suis allé m’asseoir à côté d’elle. Elle me souriait et elle n'attendait qu'une chose : que je l'embrasse. Je pouvais enfin conclure !!! Comme dans un film sentimental à deux balles où le héros imbécile réussi à ce faire un canon à la toute dernière scène du film alors que tout semblait perdu. Ma vie allait enfin basculer dans le bonheur. On dit que le chemin de la vie est tortueux et qu’il faut savoir prendre les virages. J’en avais loupé un paquet de virages. J’étais en plein désert complètement perdu quand j’ai retrouvé la route par hasard. Une route toute droite avec le bonheur droit devant à quelques mètres. Le ballon était sur la ligne de but, il n’y avait plus qu’à le pousser au fond des filets, j’avais tout mon temps pour le faire. Eh ben non seulement je n’ai pas réussi à marquer ; mais j’ai carrément marqué contre mon camp !!! Enfin ma vie allait basculer dans le bonheur. Elle me faisait les yeux doux et je n’avais plus qu’à lui prendre la main, un regard droit dans les yeux aurait suffit à nous unir.

Et alors qu’est ce que j’ai fais ? Je vous le demande messieurs-dames et tous les autres ? Qu’est ce que j’ai fais ? Vous vous dites comment on peut faire pour dire non ? La réponse est simple et surprenante : je suis trop romantique. Je me suis dit qu’après m’être enfilé un litre et demi de bière, je devais avoir une haleine épouvantable. Je me suis dit que je ne pouvais pas faire ça à l’amour de ma vie. Cette fille, ce précieux diamant, ce paradis que je croyais imaginaire, celle que je n’attendais plus ; j’étais prêt à tout pour elle. Je ne voulais que son bonheur, je ne lui aurai jamais rien fait de désagréable. Et rouler une pelle à un mec qui a une haleine qui empeste la bière, je me suis dit que ce ne devait pas être agréable. Surtout qu'elle ne buvait pas d'alcool. Je ne lui ai rien dis, je me suis seulement un peu écarté d’elle pour la regarder dans les yeux et lui dire « oui, mais pas maintenant, demain ce sera mieux pour tout le monde ». Je n’ai pas eut le temps de parler; quand je me suis reculé, elle a cru que je ne voulais pas d’elle. Elle s’est redressée. Je me suis encore plus écarté et pris un air distant, je croyais qu’en fait elle voulait seulement se redresser. Mais non, elle s’est levée et elle est partie. J’ai repris une bière et je suis rentré chez moi. C’est comme ça que c’est déroulé le moment de ma vie ou j’ai le choix entre le paradis et le purgatoire. Je suis vraiment con, non ? Bien sur rien ne dit que la relation avec la fille aurait été durable. On se serait peut-être séparé quelques jours plus tard. Après ça on s'est revu une seule fois et elle m'a annoncé qu'elle avait décidé de déménager. Je ne l'ai jamais revu et je n'ai jamais rencontré une fille avec qui je me sente aussi bien. Quel con.

Par Pete Oyable - Publié dans : Récits de ma vie sexuelle
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