Dimanche 22 octobre 7 22 /10 /Oct 19:03

La gastro, ou "comment la vie bascule dans l'horreur en une seconde"


Le drame s’est passé dans un camping, au second jour de mes vacances. La veille de cette funeste journée, en visitant insouciamment une église richement décorée, j’avais déclaré « Tout ça pour un mec qui n’existe pas, c’est triste.» J’aurai mieux fait de me taire…

Le lendemain, au petit matin, je fus réveillé par une forte odeur signalant une intense activité intestinale et anale durant la nuit. Je détecte également une sensation étrange, c’est comme si on m’avait gavé comme une oie avec de la nitroglycérine. Bref, j’avais pété toute la nuit et j’étais prêt à gerber. Pas de doute, la journée s’annonçait difficile.


 La fuite

Je suis resté de longs instants allongé espérant naïvement que le malaise disparaisse comme par enchantement. Finalement, je suis sorti de ma tente pour prendre l’air, mais mon estomac n’apprécia pas du tout ce changement de position… à peine debout, un renvoi ébranla mon corps. Ce premier renvoi n’était qu’un coup de semonce, juste un gros hoquet à vide. Il signifiait que j’avais une dizaine de secondes pour trouver un endroit où me vider. Je pris mes jambes à mon cou et j’ai filé à tout allure vers les toilettes salutaires. A mi-chemin, le second renvoi me rempli la bouche. Il fut suivi du troisième à l’instant même où je rentrais dans les toilettes. Il y avait urgence, alors j’ai déposé ma gerbe dans le réceptacle le plus proche… Et ce fut : un urinoir. Rien de gênant en soi, si ce n’est la présence d’un mec qui pissait dans l’urinoir d’à coté... Il m’a regardé avec des grands yeux tout ronds….


L'attaque par surprise

Cette étape étant faite, je me suis dirigé dans une chiotte, j’ai fermé la porte à clé et je me suis assis. Je fis rapidement l’état de ma délicate situation. Je n’avais pas fini de gerber, la suite allait arriver dans quelques instants, c’était une certitude. Mais ce qui m’inquiétait le plus, c’était le grondement insistant de mon ventre, lui aussi prêt à exploser. Il n’a pas apprécié ma course pour aller aux toilettes. Je me suis retrouvé devant un cruel dilemme : quelle position choisir ? Accroupi ou assis. Qu’est ce qui allait exploser en premier ? De quel côté allaient débarquer les prochaines réjouissances ? En attendant de savoir à quelle sauce la misère allait me manger, je suis resté assis. C’est la position la plus confortable. La sauce, justement sembla vouloir arriver par voie orale. Nouveau renvoi. Je me suis levé et je me suis agenouillé rapidement devant le trône, la gueule grande ouverte prêt à laisser s’échapper les pires saloperies. Mais dans mon empressement de me positionner pour gerber, je me suis levé et accroupi en une fraction de seconde, ce qui a contracté mes abdominaux et a déclanché l’étincelle qui mit le feu aux poudres. Alors que toute ma concentration était sur l’estomac, je me suis laissé surprendre par une attaque foudroyante s’infiltrant lâchement par derrière. Il y eut un énorme bruit qui résonna dans les chiottes, accompagné d’un coulis de fiente nauséabond. Je me suis précipité pour me rassoire, histoire de me vider dans la cuvette mais il était déjà trop tard et je ne puis que constater l’étendu des dégâts : je m’étais chié dessus, sur mon bermuda et par terre. En plus, je l’avais piétiné. Il y en avait même sur la porte des toilettes… Outre la vue, l’odeur était aussi insupportable. Et je ne l’ai pas supportée. Le beurk que j’ai attendu est arrivé quand je ne l’attendais plus. C’est donc assis que je me suis gerbé dessus. Je me suis bien sûr remis en position de gerbage, en piétinant à nouveau ma merde et ma gerbe, mais il était trop tard, le mal était fait.

 

Pauvre de moi...

Je me suis assis à nouveau en contemplant mon œuvre. Il y a certain jour où l’on regrette d’être né. Je n’étais pas fier. Même bébé je n’avais sans doute jamais fait autant de dégât. Je n’avais même pas bu la veille, ni même fumé. Je me suis senti vraiment seul. Ce n’était pas moi qui avait fait ça, mais mon corps. Je n’y suis pour rien moi. Mais c’était bien moi que deux ou trois personnes présentes aux toilettes, qui n'avaient évidemment rien vu, mais tout entendu, applaudissaient avec de grands éclats de rire... Comme c’était à l’étranger, je n’ai pas compris ce qu’ils disaient, sûrement des messages de félicitations. Il y avait de quoi.
Ensuite ce fut l’heure de partir discrètement dans une tenue vestimentaire acceptable. Dans mon empressement, je n’avais pas pris soin de prendre du papier. Et bien sur, il n’y en avait pas dans les toilettes. De toute façon, dans l’état où j’étais, ce n’était pas du papier qu’il me fallait, mais un karcher. J’ai attendu quelques minutes en tendant l’oreille, et lorsque les chiottes mes parurent vides, je me suis précité sous une douche. Je m’y suis lavé, j’ai aussi lavé mes vêtements. Ensuite, j’ai du remettre mon bermuda pour rejoindre ma tente avant de reprendre des affaires propres. J’ai roulé mes habits souillés et je les ai mis dans un sac plastique fermé à double nœud. De retour de vacances, j’ai ouvert ce sac pour laver mes vêtements, l’odeur y était exquise…

Après ma performance dans les toilettes, je suis resté le restant de la journée à ne rien faire, ni manger, ni boire, en repartant gerber proprement de temps en temps. Durant toute cette journée de fariente, j’ai eut tout le loisir de repenser à la journée de la veille et à ma réflexion en sortant de l’église « Tout ça pour un mec qui n’existe pas ». Vingt diou ! J’ai du mal à croire aux coïncidences… Et s’il y avait un lien entre ma réflexion et mon malaise ? Peut-être que Dieu existe ? Si c’est le cas, c’est un bel enfoiré de m’avoir rendu malade. A moins qu’il soit sado-maso et qu’il ai voulu me faire plaisir. C’est tout à fait probable, après tout, il a laissé son fils Jésus finir sur une croix…

 

Quoiqu’il en soit, je n’ai jamais parlé à qui que ce soit de cette histoire et je le ferai jamais. Lorsque l’on vit des instants aussi lamentables, on les garde pour soi, ou on les raconte sur un blog en gardant l’anonymat. Une question me turlupine, ça n’arrive qu’à moi ces choses là, ou pas ? Il m’est déjà arrivé d’autres mésaventures dans ce genre. Voici deux autres de ces mésaventures qui me sont arrivées lors de ma vie d’étudiant. Je vais vous les conter, ça fait du bien de se confier.

 

Confessions

Un soir de fête, je suis rentré chez moi complètement torché en nourrissant les arbres plantés au bord de mon chemin. Une fois arrivée péniblement dans mon appart, je me suis foutu à poil et je me suis couché pour comater. Il était environ 5 heures du matin. Dans la nuit, j’ai eut à nouveau envie de vomir, mais plutôt que d’aller aux toilettes, j’ai préféré aller à la fenêtre. J’ai ouvert ma grande porte-fenêtre, je suis monté sur mon petit balcon d’un mètre carré et j’ai gerbé. Nu comme un vers. Depuis le cinquième étage. Mon balcon donnait sur une grande avenue, avec un lycée et la fac toute proche. Dès 7 heures du matin, c’est noir de monde…. Je n’ai qu’un très, très vague souvenir de cette performance; j’étais à moitié dans le coma quand je l’ai réalisé. Ce n'est qu'au réveil que j’ai réalisé avoir vomi, quand j’ai vu les traces sur le balcon. Mais je ne sais pas à quelle heure je l’ai fait et je ne sais pas s’il y avait du monde dans l’avenue… Après ça, je suis devenu à moitié paranoïaque. J’avais des doutes dès que quelqu’un me regardait dans la rue en souriant... Me reconnaissait-il ? Quelques mois plus tard, j’ai déménagé de 500 kilomètres.

 

Un autre soir de fête, un copain a essayé de boire cul sec un breuvage infâme issu d’un cocktail expérimental fait de désinfectant à 70° et de thé. Il réussi à l’avaler cul sec, mais dix secondes plus tard, il repris le verre pour vomir dedans. Dans le verre, il y avait à présent un peu de tout, du cocktail, des cacahuètes, une espèce de dépôt pas très attirant. Il est resté sur la table toute la soirée. A la fin, au moment de nettoyer, une amie le pris et dis « je crois que l’on peut le jeter celui-ci ». Je ne me souvenais plus de l’origine du contenu et j’ai répondu « Ah non, il ne faut jamais jeter de l’alcool » et je l’ai vidé cul sec dans mon gosier. Je ne l’ai étrangement pas trouvé mauvais. A la vue des regards de dégoûts jetés par tous mes acolytes, je me suis rappelé de la provenance du contenu. Aujourd’hui encore, rien que d’y penser, ça me donne mal au cœur. Heureusement que ce soir là j’étais bourré, sinon j’aurai gerbé.

Par Pete Oyable - Publié dans : Récits de ma vie sexuelle
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