Lundi 5 février 1 05 /02 /Fév 21:05

 

Réveil gourmand

 

Je fus réveillé vers neuf heures du mat par le contact d’un corps se collant au mien. C’est si bon de se réveiller dans les bras de quelqu’un. Je crois que ces instants me manquent encore plus que les rapports eux-mêmes. On s’est enlacés tendrement et fait quelques bisous. Mon animal sauvage était au garde à vous. Je le montra à Radégonde, espérant qu’elle lui offre ses caresses. Mais elle ne le regarda qu’à peine et dit « bon aller, je vais prendre mon petit déjeuner ». Ma déception fut de courte durée, car elle faisait allusion au petit déjeuner dressé devant elle… La petite pipe du matin, rien de tel pour épanouir un homme. C’est vraiment une chouette fille, cette Radégonde. Hummmm. Faut vraiment que je trouve quelqu’un !

 

Pendant cette pipe matinale, mes couilles se tenaient correctement. Elles étaient certainement encore endormies et ne semblaient pas vouloir cracher leur venin. Je fit un petit cuni à la fille, même constant que la veille : c’est toujours le bordel tous ces morceaux de tranches de jambons. Radégonde tendis la main vers la boite de préservatifs et elle s’empressa de m’enfiler la chasuble du plaisir. Il fallait faire vite pour ne pas que la bête se rendorme. Radégonde s’allongea et je pris la position du missionnaire. Je mis ma torpille dans son tube et en avant, en arrière. C’est bon, ça fait du bien. J’ai si peu l’habitude de ces sensations si exquises que je puis m’empêcher de les commenter en direct. En plein travail, je me mis à râler «mais pourquoi je suis célibataire bordel de merde ! Pourquoi je ne peux pas faire ça tous les jours hein ? Tu peux me le dire pourquoi ? Non, t’en sais rien, tu t’en fous, c’est ça ?» Radégonde rigola tout en prenant du plaisir, bref ce fut ce que l’on peut modestement appeler un instant de bonheur partagé. Et comme à chaque fois que tout se passe bien, c’est là que ça commence à merder.

 

Nous nous éclations, ma partenaire et moi, roulant sur l’autoroute du bonheur reliant le monde des mortels à celui des jouissances infinies quand soudain un incident technique tenta de stopper notre progression. Mes couilles s’étaient réveillées et elles n’aiment pas ça, ça les rend de mauvaise humeur. D’une seconde à l’autre, je les ai senti prêtes à exploser. Il me restait approximativement une quinzaine de secondes avant l’éjaculation. Que faire : une pause en prétextant de vouloir changer de position, ou alors mettre les gaz et tenter d’atteindre ensemble le ciel ? Avec du recul, je me dis que j’aurai du essayer de maîtriser mes organes au lieu de m’adapter à leur décision. Mais je n’ai pas voulu interrompre un seul instant mon ascension vers le sommet et je poursuivi mon effort. En plus j’avais faim, donc ce n’était pas plus mal que ça ne dure pas longtemps. Je fis alors le sprint final jusqu’au déversement de ma liqueur.

 

J’ai toutefois essayé une nouvelle stratégie pour tenter de stopper l’avancée à l’aspect inéluctable : me changer les idées. Il ne fallait pas que je pense que j’étais en train de baiser, si mon cerveau ne pense pas qu’il baise, il ne va pas donner l’ordre d’envoyer les torpilles. Théoriquement, mon hypothèse me semblait plausible. Mais dans la pratique, il n’y eut pas l’effet escompter. Pour penser à autre chose,  je me mis à raconter n’importe quoi, tout ce qui me passait pas la tête : « Ah, je plane, c’est bon, c’est bon, c’est bon ! Mais non, je ne plane pas, je vole ! Oui, je vole de plus en plus haut, de plus en plus vite. On traverse le ciel, on approche des nuages, on fonce dans les nuages. Ah ah, c’est génial ! Oh, qu’est ce que c’est là bas, ce village au milieu des nuages ? Mais, mais, mais,  je le reconnais ce type qui sort de sa maison ! C’est Casimir ! Salut Casimir, comment ça va ? Je suis content de te revoir. Qu’est ce que tu fais Casimir à présent ? »

 
J’avais beau raconter autant de conneries que je pouvais, je sentais une pression de plus en plus forte aux portes des couilles. Alors dans des derniers coups de reins, je libéra le troupeau de spermatozoïdes en continuant mon délire : « tiens Casimir, prend ça dans la gueule Casimir ! C’est du bon sperme ça ! Vas-y bouffe mon sperme ! Je suis sur que t’aime ça, gros dégueulasse ! »

  

A la dernière goutte crachée, je posa le regard sur Ragédonde : elle semblait sous le choc. C'est bien légitime, mettez-vous à sa place !  On pouvait lire dans ses yeux des sentiments allant de l’étonnement à l’effroi. Elle m’a vraiment pris pour un psychopathe…

 

La suite et la fin...

   

 

Par Pete Oyable - Publié dans : Récits de ma vie sexuelle
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Commentaires

PTDR! Je suis dsl mais le coup du Casimir... Ca peut être marrant mais c'est vrai qu'à la place de la fille c'est assez flippant ^^.

commentaire n° :1 posté par : Lu le: 06/01/2008 à 15h04
Ne t'inquiètes pas pour elle, elle me connaissait et savait mon sens aigu du délire. Elle n'a pas du flipper, mais elle n'a pas du non plus prendre son pied. Pas facile dans ces conditions, c'est sûr !
réponse de : Pete Oyable le: 06/01/2008 à 15h39

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