Ginette 3ème partie

Etape n°3 : Le premier rendez-vous

Le lendemain matin, quelques heures avant notre première rencontre, toute heureuse d’avoir rencontré le gros dégueulasse de ses rêves, Ginette ne pu s’empêcher de parler de notre rencontre à ses amies, ainsi que de mon fabuleux site. L’une de ses amies s’empressa d’aller voir ce site pour y faire sa propre opinion. Voici ce qu’elle y découvrit : un personnage du nom de Pete Oyable, couchant avec grands-mères et chiens, réalisant des cunis à une fille qui a ses règles avant de lui gerber dessus…etc, etc… Face à ce descriptif, cette personne pris peur. Rien de plus normal. Je comprends que cela fasse peur. Lorsqu’on lit mes textes, on peut imaginer son auteur comme quelqu’un avec de l’humour et de l’imagination. Mais on peut surtout l’imaginer comme un malade mental. Il n’est pas impossible que chez lui, on y trouve un chien maltraité dans une cage et un cercueil fraîchement déterré dans lequel gît le corps décomposé d’une petite vielle ayant manifestement servi de vide couilles depuis plusieurs semaines…

 
Cette personne pris peur et selon elle, c’est une pure folie de rencontrer ce Pete Oyable, surtout chez lui ! Malheureusement pour moi, cette fameuse amie semble avoir beaucoup d’influence sur Ginette. Effectivement, au début d’après-midi, je reçu un coup de téléphone de Ginette m’annonçant son désistement. Elle préférait que l’on prenne plus de temps pour se connaître. Elle n’avait pas tort, je la comprenais et je ne lui en ai pas voulu.

 
Les soirées suivantes, on pris l’habitude de se retrouver sur msn pour faire plus ample connaissance. Les conversations étaient plus sages que la première, plus sérieuses. Eh oui, je ne parle pas de cul tout le temps. Lorsque j’ai jugé avoir suffisamment discuté pour la convaincre que je n’étais pas un dangereux pervers, je lui proposa de se voir un vendredi ou samedi soir, chose qu’elle accepta. Hélas, le lendemain, à nouveau un désistement : elle avait oublié qu’elle avait déjà quelque chose de prévu tout le week-end. Je proposa naturellement le week-end suivant, hélas, là aussi elle avait un truc de prévu… Mon affaire semblait mal engagée. On continuait de papoter sur msn, mais nos discussions devenaient celle de deux amis partageant le même humour. Il me semblait que l’envie d’aller plus loin disparaissait petit à petit.

 
Le dimanche après-midi du second week-end où Ginette n’était pas libre pour me rencontrer, un soleil radieux brillait dans le ciel tel une jeune putain illumine un trottoir crasseux. Profitant du beau temps, je mis mon vélo entre les cuisses et je parti arpenter les sentiers de la foret environnante. Je sillonne les chemins sur de longs kilomètres avant de me retourner dans mon petit chez moi vers 18 heures. Une bonne douche pour se laver et une bonne bière bien forte pour se réhydrater. Je la bois rapidement avant de me servir un apéritif. Je ne bois que très rarement quand je suis seul chez moi. Mais quand je commence, j’y vais à fond pour que ça fasse effet. A quoi ça sert de boire de l’alcool si ce n’est pas pour se griser l’esprit ? Une vodka caramel à la main, j’allume mon PC et là je vois que Ginette est connectée. Revigoré par l’alcool, je décide d’attaquer : il fallait que les choses bougent : je lui demanda poliment « ben alors, bordel de merde, quand est-ce que l’on se rencontre ? ». Elle me répondis « ce soir si tu veux ». Sans réfléchir, je dis « ouiiiiiii ». La seconde suivante, je m’apercevais que je devais faire 50 kilomètres de route légèrement éthylé… Bah, c’est pour une bonne cause, ce n’est pas grave. Et le temps de faire le trajet, j’ai le temps de dessouler.

 
Tout excité, je me suis empressé de me préparer. Je me suis longuement brossé les dents, j’ai bouffé un demi tube de dentifrice pour masquer l’haleine, j’ai pissé un bon coup, me suis lavé la bite, me suis parfumé et enfin, je suis parti à l’aventure.

 
Mené par mon instinct d’animal en quête de femelle, j’arrive rapidement sur les lieux. Avant de descendre de la voiture, je prends un petit morceau de moquette, que je garde toujours dans ma boite à gants. Je frotte cette moquette sur la joue. Dans quel l’intérêt ? C’est simple : il se passe alors une réaction électro-statique dont je suis incapable d’expliquer précisément, mais quand je ferai la bise à Ginette, elle se prendra une légère décharge électrique. A ce moment là, je pourrai dire d’une voie sensuelle « hummm, le courrant passe bien entre nous. »

 
Je descend de la voiture et pars sonner à sa porte. L’heure de voir à quoi Ginette ressemblait était arrivée. Je sonne, la porte s’ouvre et Ginette apparaît dans un halo de lumière.

 
Arrive un passage technique de narration peu évident. J’aimerai vous décrire précisément le physique de cette Ginette, mais c’est une fidèle de mon site… Elle va lire ces lignes, alors vous comprenez.... J’apprécie Ginette et je n’ai pas envie de faire des propos désagréables sur elle. Je me contenterai donc de dire que je me suis senti comme un musulman qui verrait apparaître Jésus Christ… Ce n’est pas la fille dont je rêvais. Cependant, je n’ai pas eu non plus l’envie de m’enfuir en courrant. Je lui ai fait la bise, mais pas de décharge électrique. C’était certainement un signe.

 
On a passé la soirée à papoter, de tout et de rien. On était assis l’un à coté de l’autre. Pendant toute la discussion, je me suis posé la question : j’attaque ou pas ? J'étais certain qu’elle ne dirait pas non, enfin, j’espérais. Je n’étais pas très motivé, car Ginette n’a pas le physique de la fille de mes rêves. Mais bon j’ai besoin de m’améliorer dans ce sport qu'est la baise. Donc s’il y avait moyen, je devais y aller. C’était pour mon bien.

 
Mais avant d’attaquer, je voulais être certain de ne pas prendre de râteau. Pour cela, je devais faire un geste fort pour gagner entièrement la confiance de Ginette. C’est en voyant son chat rentrer timidement dans la pièce que j’ai eu l’idée la plus foireuse de toute cette longue histoire. Je me suis dit, si j’arrive à faire venir le chat dans mes bras, c’est une partie de l’intimité et de l’affectation de Ginette que j’aurai dans les bras. Et puis tant pis pour mon allergie, dès que le chat sera sur moi, j’arrêterai de respirer.

 
Je commence à l’appeler « minou minou minou, gentil petit chat ». Ginette me dit « ce n’est même pas la peine, il est timide, il ne viendra pas ». J’étais renforcé dans mes idées : si le chat a confiance en moi, ce sera le preuve que je suis quelqu’un d’extraordinaire et par conséquent Ginette couchera avec moi. J’ai appellé à nouveau le chat et là merveille : il vint sur moi. Je l'ai caressé sensuellement avec beaucoup de tendresse. Ginette le regardait ronronner avec un petit air de jalousie. Quand soudain « atchoooum » mon allergie se déclencha. J’ai fait l’une des pires allergies de ma vie. Les yeux qui explosent, qui pleurent, le nez qui coule, éternuements en pagaille... J’étais devenu en quelques minutes une vraie loque humaine. A chaque éternuement, j’envoyais dans tous les sens des jets de bave, de larme, de morve… Je n’ai pas eu d’autre choix que de battre en retraite. Je me suis essuyé le nez et fis une rapide bise à Ginette avant m’enfuir.

 
Quelle belle fin de soirée. Saloperie de chat ! Je suis certain qu’il était venu sur moi uniquement pour me rendre malade. Beaucoup de personnes voient le diable dans les chats : ils ont bien raison.

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