Dimanche 9 décembre 7 09 /12 /Déc 19:27


Enfin : Conclure


Je me retrouvai donc à la case précédente : msn. Rapidement, un nouveau rendez-vous fut fixé. Pour ne pas gâcher cette deuxième chance, je pris cette fois-ci des cachets contre les allergies et Ginette me promis de laisser le chat dehors.


Je suis donc retourné chez elle. Comme la première fois, on discuta. Et comme pour la première fois, je pensais qu’il y avait moyen d’aller plus loin. Mais comment faire ? Lui dire « bon, si on arrêtait de discuter et que l’on passait aux choses sérieuses ? ». Trop risqué selon mes goûts de garçon timide. Alors on continua à papoter. Finalement, après trois heures de discussion, j’attaque, je ne sais plus trop comment, le dramatisme de la suite de la soirée m’en a fait oublier le début.

 
On a commencé nos ébats de manière classique pour de longs baisers. Echange de bave dans des tournoiements de langues. Ginette me susurra dans le creux de l’oreille que j’embrassais bien. Je brisa immédiatement cet instant romantique pour lui dire « Ne t’enflamme pas, c’est le seul truc que je sais faire. » Je tenais à la faire redescendre sur terre, fallait pas qu’elle s’imagine être dans les bras d’un étalon. D’ailleurs, un étalon, je ne suis pas certain que ça embrasse bien.

 
Tout en continuant d’échanger nos microbes, j’ai commencé à lui enlever son chemisier. Je passe ensuite au soutient gorge que je dégrafe d’un geste habile en à peine deux minutes. Et là badaboum, une énorme paire de seins jaillit, tombe sur le sol et dégringole dans les escaliers. J’exagère un peu, mais je ne suis pas si loin que ça de la vérité. Ginette possède une gigantesque paire de seins. Contrairement à beaucoup de mecs, les poitrines ne m’ont jamais fait fantasmer. Je trouve cela beau, mais ça ne m’agite pas le braquemart. Je ne savais pas trop quoi faire de cet immense volume de chair. Alors j’ai joué un petit peu avec. J’en ai attrapé un, ai cherché l’extrémité et léchouillé le mamelon. Avec la main gauche, j’ai attrapé le second et l’ai massé tant bien que mal. Ginette, restait dubitative. Alors je me suis concentré tout en essayant de faire de mon mieux. Toujours aussi peu de réaction chez elle. Je me dis que ses mamelons étant si loin de son cerveau, ce n’est pas étonnant qu’elle ne ressente rien. Finalement j’ai abandonné : j’ai laissé tomber les seins sur la moquette. Passons à des choses plus intéressantes.


Je me suis allongé à coté de Ginette et ses mains déboutonnèrent mon pantalon. Contrairement à son soutient gorge, rien n’a jaillit jusqu’au sol ou au plafond. Une main plongea dans l’ouverture à la recherche de la bête. Mes organes velus furent rapidement dénichés et caressés. Hummm c’est bon ! Je fis de même avec le pantalon de Ginette et lança ma main vers son intimité. Comme d’habitude, j’ai eut du mal à trouver l’endroit qu’il faut agiter pour faire du bien. La main de Ginette m’y aida. On se caressa mutuellement en se bécotant.


Ginette, apparemment désireuse de se faire ramoner le conduit vaginal, me demanda si j’avais des préservatifs. Mon sexe lui répondit « oui » en hochant de haut en bas. Ma main sortit de ma sacoche une boite de préservatifs. Cette boite, je l’avais achetée quelques jours auparavant. Je n’avais pas fais attention en l’achetant, mais j’aurai mieux fait de le faire, car un détail auquel je n’avais pas fait gaffe va saccager la soirée. Sur la boite il était annoté « Maxi-size ». Ginette explosa de rire en voyant ça : « Maxi-size avec ce que tu as ? Y a de la place pour deux comme toi la dedans, tu voulais inviter un copain ou quoi ? »

 
Cet humour, je l’adore et j’étais mort de rire. Mais le sexe des hommes est un être vivant à part entière et totalement indépendant au mec sur lequel il est suspendu. Et une telle réflexion n’a pas fait plaisir à mon sexe. Déjà qu’il n’était pas très motivé… Bref, ce fut la débandade. Vous allez vous dire : « il ne se casse pas trop le cul dans ces nouveaux articles, il nous refait le coup de la débandade ! »  Ce n’est pas ma faute si ça m’arrive souvent ! A force, je commence à mieux gérer ce genre de situation. Je sors une réplique apprise par cœur : « La raison de cette défaillance est simple mon amour : je suis tellement troublé par la splendeur de ton corps, l’éclat de ton beauté et l’élégance de ton charme que j'en perd tous mes moyens». Mais pour que cette phrase magique fasse effet, il faut y mettre le ton. Et le ton, il n’était pas dans ma voix, mais plutôt allongé a coté de moi. Houlala Ginette, je plaisante !

 
Finalement, faute de mieux, on a fini la soirée à discuter. J’ai avoué à Ginette que je n’étais pas forcément très motivé… Pas facile à avouer ce genre de chose, je me sentais bien gêné. J’avais peur qu’elle se vexe, comme un canard (oui, le fameux « canard vexé » que l’on voit dans la pub). Mais heureusement, c’est une fille formidable, elle ne m’en a pas voulu. De toute façon, elle savait à qui elle avait affaire, donc elle ne devait certainement s’attendre à jouir comme une bretonne avec son mari de retour après des semaines en mer.

 
Dans les jours suivant, j’ai retrouvé Ginette sur msn et on revint notre rencontre. On reparla de la soirée, de ma panne. Elle me demanda si elle pouvait me donner son ressenti sur la soirée. Pas de problèmes, au contraire, je voulais savoir comment elle m’avait trouvé. Je voulais de la franchisse pour savoir ce que je valais réellement. Elle me raconta alors son point de vue, et ce qu’elle m’a dit est édifiant. Le peu que l’on a fait ensemble lui a permit de mesurer l’ensemble de mes incapacités au lit : un massage des seins absolument catastrophique, dont le niveau n’avait d’égal que mes caresses sur le clito. Bref, elle n’aurait jamais imaginé qu’un mec pouvait être aussi mauvais sans y mettre de la mauvaise volonté. Elle a conclu en me décernant le titre peu honorable du ‘plus mauvais coup au monde’. Rien que ça.

 
Evidement, ça ne me fait pas plaisir d’entendre ça. Mais c’est la vérité. Je m’en doutais déjà un peu, tout en refusant plus ou moins de le croire. Il faut que j’apprenne à vivre avec. Franchement, je ne pense pas Ginette ait exagéré : j’ai bien remarqué son indifférence à mes tentatives de caresses. Mais à ma décharge, j’ai tenté de coucher avec elle sans aucune motivation. C’est une circonstance atténuante.

 
J’ai retenu une chose de cette histoire : baiser pour baiser, sans attirance, ça ne donne rien. Je ne suis pas prêt de recommencer !

 
Quant à Ginette, on a appris à se connaître et c’est devenu une bonne amie. On se voit de temps en temps et on discute souvent sur msn. Peut-être qu’un jour on se mariera. Mais certainement pas ensemble.

 


J'ai fait relire l'article à Ginette avant de le publier avec son accord.
Elle m'a demandé d'ajouter sa version des évènements.

C'est ici et ça vaut le détour !



Par Pete Oyable - Publié dans : Récits de ma vie sexuelle
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